L’exploit est monumental. En moins de six heures, Thomas Fry a repoussé les limites de l’endurance humaine en battant le record du monde de tractions détenu par David Goggins. Un défi hors norme, réalisé à un rythme totalement irréel.
Alors que l’ancien record de Goggins s’élevait à 4 030 tractions réalisées en 17 heures, Thomas Fry a accompli l’exploit de dépasser cette marque en seulement 5 heures et 49 minutes, atteignant 4 031 tractions. Un écart de temps sidérant, qui place sa performance dans une autre dimension physique et mentale.
Une stratégie millimétrée pour Thomas Fry
Avant meme d’entamer ce record Thomas Fry précise ce qui l’a poussé à se dépasser à ce point, dans Extraterrien Podcast :
« J’ai pris connaissance du record de traction et ils m’ont dit que ça serait bien que je m’y essaye, que je teste ça. Je suis totalement dans l’inconnu, j’ai un gros volume d’entraînement à la semaine, je ne fais pas que des tractions. Et je me dis ok, peut-être je vais totalement échouer. D’ailleurs, c’est ce que bon nombre de personnes m’ont dit quand j’ai annoncé que j’allais m’attaquer à ce défi. Mais c’est aussi ça qui fait que je suis très motivé à m’entraîner comme il faut pour montrer l’inverse. Si je sais que c’est possible ou c’est gagné d’avance, là pour moi ça n’a aucun intérêt. »
Ainsi, dès le départ, Thomas Fry avait un plan clair : enchaîner 6 tractions toutes les 30 secondes, sans exception.
Chaque série lui prenait environ 10 secondes, lui laissant 20 secondes de récupération avant d’enchaîner à nouveau. Un rythme infernal, mais parfaitement maîtrisé. En seulement 2 heures et 46 minutes, il avait déjà dépassé la barre des 2 000 répétitions.
La cadence ne faiblira quasiment jamais. À la 5e heure et 49e minute, Thomas Fry dépasse la marque mythique des 4 030 tractions, établissant un nouveau record du monde officieux avec une moyenne hallucinante de 12 tractions par minute sur près de six heures consécutives.
Avec cet exploit, Thomas Fry inscrit son nom dans l’histoire des défis d’endurance extrême, repoussant encore un peu plus les limites de ce que le corps humain est capable d’endurer. Un message fort pour tous les athlètes : parfois, la vraie performance ne se joue pas sur la vitesse mais sur la capacité à tenir jusqu’au bout.




